Ensuite, j’avais rendez-vous chez mon psychologue. Il m’a reçue au salon car son sous-sol avait été inondé par Irène. Son bureau est au sous-sol, vous l’aurez compris. Nous avons parlé de mon travail un peu et j’ai pleuré beaucoup. Il m’a donné comme devoir de communiquer avec la CARRA pour faire évaluer ce que je recevrais comme pension si je prenais ma retraite tout de suite. Je vais le faire mais je sais que ça va prendre beaucoup de temps avant d’avoir les résultats. Ils sont très en retard dans le traitement des demandes. Je vais voir ce que je peux faire. Dans ma tête, je ne peux pas prendre ma retraite avant l’âge de 60 ans et je viens tout juste d’avoir 55 ans. C’est long longtemps!
Mon psy m'a dit qu'il me trouve très "saine". Le problème n'est pas moi, le problème, c'est la situation au travail. Il est d'accord avec mon médecin là-dessus. Mais le psy est utile car il va m'aider à régler mon problème au travail. Moi, je n'y vois plus clair!
Ce matin, je devais aller déjeuner au resto avec une amie mais elle ne m’a pas téléphoné hier soir comme promis. Elle a dû oublier quel jour on était! On se reprendra!
Aujourd’hui, je n’ai rien sur le tapis. Je vais commencer à préparer ma sortie au chalet. Je pars samedi. J’ai appris que la rue et le stationnement du chalet sont en pente. Je ne prendrai donc pas ma voiture, une manuelle que j’ai peur de conduire dans les côtes… J’ai décidé de louer une voiture automatique. Je mérite bien ça. La tranquillité de l’esprit n’a pas de prix. Je vais faire la liste de ce que je veux apporter, et faire une liste de recommandations pour fiston qui va garder la pitoune. Demain, je vais aller à la bibliothèque pour changer quelques livres. Je vais apporter de la lecture au chalet. C’est plate, mais Météomédia prévoit des orages samedi et dimanche et des averses isolées mardi. Ce sera couci-couça…
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